jeudi 22 décembre 2011

hommage a Mouhamed Bouazizi un an aprés sa mort

Voila un an déjà que la Tunisie a connu la révolution, qui peut être, a conduit ce pays dans une nouvelle aire. Le 17 décembre 2011 le peuple tunisien avait descendu à Sidi Bouziz centre pour fêter l’anniversaire de leur révolution où ils ont rendu hommage Mouhamed Bouazizi. Cette insurrection est faite grâce aux jeunes de cette nation qui sont engagés à défendre l’intérêt de leur pays. Rappelons que cette révolte s’est née le 17 Décembre 2010 en Tunisie suite à des manifestations qui ont débuté après que Mouhamed Bouazizi jeune marchand ambulant s’est immolé par le feu à Sidi Bouziz (centre) pour protester contre la confiscation de sa marchandise. C’est là que des centaines de manifestants avaient commencés à descendre dans la rue. C’était le 14janvier 2011 que la population tunisienne a demandé le départ immédiat de Zine El Abidine Ben Ali.
Son exemple a été suivit par pas mal de pays arabes parmi lesquels y'a l’Egypte, la Syrie avec Bachard Al Assade et dernièrement la Libye qui a vu tomber leur ancien guide qui disait être lui-même la révolution le colonel Mouhamar Kadafi.

mardi 20 décembre 2011

La diva aux pieds nus restera toujours gravé dans nos têtes. Malgré le retard de sa célébrité, Evora n'a jamais cessé d'émerveillé son pays, l'Afrique et le monde entier. Cette grande diva a laissé aujourd'hui derrière un trou dont on ne saura jamais où le remplir.

vendredi 8 juillet 2011

Interview avec Moustapha Samb SAES

MOUSTAPHA SAMB ENSEIGNANT AU CESTI ET PORTE PAROLE DU SAES

« Je ne fais pas de fixation sur un poste »

Candidat malheureux à la direction du Cesti pour la seconde fois, c’est un Moustapha Samb d’une mine amère qui s’est prêté à nos questions. Pour lui, il ne fait aucun doute que c’est le Gouvernement qui est derrière la victoire de son adversaire M. Ibrahima Sarr.
Entretien.

M.Samb comment avez-vous accueilli votre défaite lors de l’élection du directeur du Cesti ?

Vous savez moi, je ne vis pas dans la peau de quelqu’un qui a été défait. C’est un semblant d’élection qui s’est passé. Maintenant les tenants et les aboutissants tout le monde le sait. Le gouvernement a fait son choix en estimant que je suis le candidat du SAES alors que ce n’est nullement le cas. Je n’ai jamais eu de fixation sur un poste dan ma vie. Je voulais tout simplement offrir au Cesti mon expertise. Donc c’est une offre que je voulais faire au Cesti, les gens ne l’ont pas validé et je ne connais pas les raisons. Ce dont je suis responsable personnellement c’est que je n’avais pas bien préparé les élections ici au Cesti. Car, durant le premier semestre je ne dispensais pas de cours au Cesti, j’étais trop pris et absorbé par le Syndicat ce qui a fait que j’étais absent. Entre temps les autres ont occupés le terrain, ont élaboré leur stratégie et ont fait ce qu’ils ont fait. Et, le Gouvernement me considérant, en tant que porte-parole du SAES, comme quelqu’un qui tire sur lui. Donc il était hors de question pour lui, de soutenir ma candidature. Il a opté pour l’autre candidat, j’ai pris acte et la vie continue. J’ai des ambitions qui dépassent le cadre du CESTI. Après l’élection j’ai félicité mon adversaire sans rancune.

Pourquoi vous n’avez pas battu campagne à l’école ?

Je vous ai dit qu’à un certain moment j’étais très occupé par le SAES, mais je reconnais quelque part aussi que je suis un peu fautif sur ce point, il y a une part de négligence de mon côté que j’accepte également.
Si vous étiez élu quels seraient les principaux points de votre programme que vous alliez mettre en œuvre ?

Cela est un fait esquissé dans mon manifeste, je ne vais pas revenir sur cela. Puisque le CESTI a fait son choix, ils n’ont qu’à assumer leur responsabilité. Et je souhaite que M. Sarr soit un bon directeur pour le CESTI. De toute façon le CESTI méritera le directeur qu’il aura choisi qu’il soit bon ou mauvais. Mais, je souhaite qu’il soit bon. « Les peuples n’ont que des dirigeants qu’ils méritent comme disait un penseur », même si on m’avait nommé 1er ministre du Sénégal cela ne me surprendrai pas et ne m’empêcherai pas d’avoir les pieds sur terre. Parce que, des gens sont nommé ici matin, midi, soir. Je ne dis même pas qu’on est meilleur qu’eux mais mieux, je dirai qu’on peut les enseigner. Je ne sous estime pas le CESTI. J’ai été candidat pour la direction, le sous-estimer c’est me sous-estimer moi-même. Mais je dis simplement que le poste de directeur du Cesti n’est pas un poste de grande envergure.

Il parait que certaines personnes comme le recteur vous avaient suggéré de vous désister parce que vous n’aviez aucune chance. Pourquoi avoir maintenu votre candidature ?

Le recteur m’a dit qu’il a reçu des pressions de partout et qu’on lui a dit que le gouvernement ne votera pas pour le candidat du SAES. Je lui ai dit que je ne suis pas le candidat du SAES mais de Moustapha Samb moi-même. Il ne faut pas assimiler ma candidature à celle du SAES. Pour moi, si le gouvernement a pris position, ce n’est plus la peine d’organiser des élections. Et que je ne vais pas retirer ma candidature, j’irai jusqu’au bout. J’ai dis au Recteur ‘’Faites ce que vous voulez avec votre gouvernement. J’en prends acte et j’assume toutes mes responsabilités quelques soient les conséquences’’. Pour moi, l’objectif c’était de se présenter mais ni de gagner ni de perdre. C’était d’aller jusqu’au bout. Les choses se son terminées comme vous le savez, j’ai félicité M. Ibrahima Sarr en ne tenant pas compte de ce qui s’est passé. Je sais toutes les connivences du début à la fin.

Est ce que vous étiez surpris du résultat avec les deux (02) voix que vous avez eu ?

Je n’étais pas aussi du tout surpris des résultats car, on m’a appelé le vendredi pour tout me dire. Vous ne savez pas aussi comment se passe les élections au CESTI. A chaque élection, le candidat du gouvernement remporte toutes les voix et son adversaire n’a qu’une ou deux voix, parfois même c’est zéro voix. Donc pour moi deux voix c’est déjà trop. Les deux voix que j’ai eues se sont des gens libre d’esprit, des électrons libres si je puis m’exprimer ainsi, qui me les ont données et je les connais. Si le gouvernement ne prend pas position on peut dire qu’il y a élection mais autrement, on ne peut parler d’élection. Le candidat du gouvernement est le candidat de tout le monde. Et il gagne toujours. Jamais un directeur du CESTI n’a gagné le CESTI. Omar Diagne ancien directeur a fait trois fois les élections et il a perdu deux fois. Donc les voix du CESTI comptent peu.

Il se dit que votre relation avec vos collègues ne sont pas bonnes qu’en est-il ?

Je ne me souviens pas d’avoir de mauvaises relatons avec mes collègues.

Le SAES est encore en mouvement. Qu’est ce qui l’explique ?

Lors de la première grève au mois de mars dernier, nous avons signé un protocole d’accord avec le Gouvernement. Mais il ne l’a pas respecté. Il fait dans le dilatoire. C’est la raison pour laquelle nous l’avons menacé en boycottant les examens.
Entretien réalisé par :
Aissatou Diop Tall

la loi sur les transactions electronique


Conformément aux objectifs, la loi d’Orientation sur la société de l’information (LOSI), la présente loi relative aux transactions électroniques vise, de façon globale, à favoriser le développement du commerce par les technologies de l’information et de la communication en posant des règles précises. Le nombre de transactions électroniques est en constante augmentation. Les aspects juridiques ont été trop souvent considérés comme un frein à leur développement et leur importance sont très faible au Sénégal. Elle vise à assurer la sécurité et le cadre juridique nécessaire.
 Les personnes qui travaillent dans la technologie doivent faire savoir aux clients qu’il ya des moyens de restreindre l’accès à certains services ou au moins de les sélectionner. Les personnes visées au point 1 et 2 ne sont pas obligées de surveiller les informations qu’elles transmettent, mais elles ont l’obligation d’informer les autorités en cas de toutes activités illicites.
 Le juge compétant peut prescrire un déféré à toute personne citée au point 1 et 2. Les personnes éditant à titre non professionnel un service peuvent ne tenir à la disposition du public pour garder leur anonymat.
Le commerce électronique est l’activité économique par laquelle une personne propose ou assure, à distance et par voie électronique, la fourniture la fourniture de biens et la prestation de services.  Sans préjudice, toute personne qui exerce l’activité définie à l’article 8 de la présente loi est tenue d’assurer  la fourniture de biens.
Toute publicité par voie électronique, doit rendre clairement identifiable la personne physique ou morale pour le compte de laquelle, elle est réalisée et non équivoque sur l’objet du courrier.
Lorsqu’un écrit est exigé pour la validité d’un acte juridique, il peut être établi et conservé sous forme électronique dans les conditions prévues aux articles 37 et 41 de la présente loi.
Les informations qui sont demandées en   vue de la conclusion d’un contrat ou celles qui sont adressées au cour de son exécution peuvent être transmises par courrier électronique si leur destinataire a accepté l’usage de ce moyen.
Pour que le contrat soit valablement conclu, le destinataire de l’offre doit avoir eu la possibilité de vérifier le détail de sa commande et son prix total.
Une lettre simple relative à la conclusion ou à l’exécution d’un contrat peut être envoyée par courrier électronique.
Lorsque l’écrit sur papier est soumis à des conditions particulières de lisibilité ou de présentation, l’écrit sous formes électrique doit répondre à des exigences équivalentes.  
L’écrit sous forme électronique est admis en facturation au même titre que l’écrit sur support papier, autant que l’authenticité de l’origine des données qu’il contient et l’intégrité de leur contenu soit garanties.
Tous les échanges d’informations, de documents ou des actes administratifs peuvent faire l’objet d’une transmission par voie électronique.
Le message signé électroniquement sur la base d’un certificat numérique, dont l’heure et la date sont certifiées par le prestataire, constitue un envoi recommandé.








mercredi 23 mars 2011

"Présence africaine" s’expose à Dakar

L’université Cheikh Anta Diop accueille l’exposition jusqu’au 26 juin























La bibliothèque de l’Université abrite pendant trois mois une exposition intitulée "Présence Africaine : Une tribune, un mouvement, un réseau". L’occasion pour le public sénégalais et en particulier les étudiants de se réapproprier l’héritage de la revue et de la maison d’édition panafricaine, Présence Africaine, et de rendre hommage à son fondateur, Alioune Diop, resté dans l’ombre des grandes plumes qu’il a publiées, et notamment l’historien Cheikh Anta Diop.

Célébration de la Journée mondiale de la Tuberculose ce jeudi 24 mars

Célébration de la Journée mondiale de la Tuberculose ce jeudi 24 mars: Des avancées notoires annoncées


A l’instar de la Communauté internationale, notre pays célébrera demain la journée mondiale de la Tuberculose. A cet effet, une conférence de presse sera donnée par le médecin colonel Mame Birame Lô, coordonnateur du programme national de lutte contre la Tuberculose (PNT) avec laquelle 11.529 sénégalais vivent. Mais cette année, la spécificité de la célébration de cette journée est à chercher dans les innovations attendues de tous les acteurs pour dire halte à la Tuberculose.

Célébration de la Journée mondiale de la Tuberculose ce jeudi 24 mars: Des avancées notoires annoncées

vendredi 18 mars 2011

Un débat sur le nucléaire avait déjà eu lieu en 2005


La centrale du Tricastin.
La centrale du Tricastin.AFP/FRED DUFOUR
"Il faudrait enfin un débat sur le nucléaire..." Ce mot d'ordre a été relayé à gauche et à droite ces derniers jours, alors que les accidents des centrales japonaises ont ravivé l'opposition sur l'avenir énergétique de la France. Dans un des pays les plus "nucléarisés" du monde, l'idée de tenir un débat semble aujourd'hui faire un étrange consensus.
Pourtant, un "débat public" a déjà été organisé sur les choix nucléaires de la France en 2005. Le moins qu'on puisse dire est qu'il n'a pas laissé un grand souvenir, malgré des ambitions importantes. Ces consultations avaient été confiées à laCommission nationale du débat public (CNDP). Elles avaient duré plusieurs mois, avec des dizaines de réunions locales publiques, la diffusion de "cahiers d'acteurs" explicitant les réponses des industriels et des ONG, un site Internet... Comme l'a écrit l'organisateur du processus, "dans le domaine du nucléaire, toutes les possibilités offertes à la CNDP pour l'organisation des débats ont été utilisées".
A l'automne 2005, trois initiatives avaient été lancées simultanément : un débat sur l'avenir du nouveau réacteur EPR, avec la création d'une commission spéciale, un autre sur la ligne "très haute tension" liée à l'installation de ce réacteur à Flamanville et un troisième sur la gestion des déchets radioactifs. Ce dernier, organisé à la demande du ministère, "répondait par son existence même à la critique de l'absence de discussion sur les choix de politique énergétique depuis l'apparition de l'énergie nucléaire", soulignait la CNDP dans son bilan.
UN DÉBAT "TRONQUÉ"
Mais les débats publics de 2005 n'ont pas été très féconds, faute d'avoir concentré tous les travers qu'on pouvait redouter sur un sujet aussi polémique. Pour reprendre les mots des chercheurs du Groupe de sociologie pragmatique et réflexive, chargé d'une étude sur la question, cette procédure semblait "a priori peu adaptée" à "un dossier marqué par une évidente prédominance des rapports de force".
Concrètement, les ONG écologistes ont rapidement dénoncé un débat "tronqué" et quitté le processus. Le 13 octobre 2005, le WWF, Greenpeace, Les Amis de la Terre, Agir pour l'environnement, le Réseau action climat et France nature environnement quittent les discussions. Le motif : le gouvernement a invoqué le"secret défense" pour refuser de publier un document dans lequel EDF évalue la résistance d'un réacteur EPR en cas de crash d'un avion.
Les organisateurs des débats publics avaient donc prévu de supprimer six lignes, qui évoquaient ce document, et figuraient dans le texte de la contribution écrite envoyée par le réseau écologiste Sortir du nucléaire. Quelques années après le 11-Septembre, savoir si les centrales résisteraient au crash d'un avion plus ou moins gros, en cas d'attaque terroriste, est une donnée importante, plaident les antinucléaires.
A l'époque, le Vert Noël Mamère dénonce une "mascarade" de débat. Du côté du ministère de l'industrie, on déplore le manque d'esprit de "concertation" des associations écologistes. Malgré ce grave désaccord, il est décidé que les débats publics iront tout de même à leur terme. Mais dans des conditions rocambolesques : le débat inaugural sur l'EPR à Cherbourg est annulé, celui de Paris aussi, le premier, qui se tient finalement à Lyon, est accueilli par des pancartes de militants antinucléaires.
QUELLE FORME POUR UN DÉBAT ?
Mais la Commission nationale du débat public estime que le bilan n'est pas nul. EDF a pris, en lançant l'EPR, des "engagements précis sur l'accès du public à l'information" et sur "l'accompagnement local". Sur les déchets, la loi qui est adoptée par les députés en avril 2006, prend en compte le fait qu'au cours des débats, la solution du stockage temporaire en surface a moins inquiété les participants que celle de l'enfouissement en profondeur. La loi laisse les différentes pistes ouvertes, note Le Monde à l'époque.
Des militants de Greenpeace protestent contre l'EPR, en juin 2008 à La Haye-du-Puits.
Des militants de Greenpeace protestent contre l'EPR, en juin 2008 à La Haye-du-Puits.AFP/JEAN-PAUL BARBIER
Aujourd'hui, peut-on organiser un débat sur le nucléaire sans tomber dans les travers de 2005 ? "Pourquoi le nucléaire devrait-il être un sujet de guerre de religions ? Il n'y a pas de fatalité", estime Noël Mamère. "En 2005, c'était un débat tronqué. Par exemple, la décision de lancer l'EPR avait été prise pendant le débat. Cette fois-ci, il faut qu'aussi longtemps que durent les discussions, on adopte un moratoire sur l'allongement de durée de vie des centrales." Le député écologiste estime également qu'un "vrai débat" nécessite de revoir la structure de l'Autorité de sûreté du nucléaire, qui "dépend trop des informations d'EDF".
En lisant les déclarations faites après l'accident de Fukushima, on comprend que le défi reste important : le secret défense pose toujours problème au patron des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, qui a demandé mercredi 16 mars àFrançois Fillon que soit rendu public le rapport Roussely sur l'avenir de la filière nucléaire. De même, la nécessité d'expertises indépendantes a été souligné à propos du futur audit des centrales françaises consenti par le gouvernement.
Reste aussi à savoir quelle forme le fameux débat pourrait prendre. Eva Joly (Europe Ecologie) y voit un possible préalable à un référendum. Lors du Grenelle de l'environnement, justement, le nucléaire avait d'emblée été exclu des débats. Un signe que le sujet était à la fois un peu tabou et risquait de "polluer" les autres discussions. Noël Mamère met en garde : "Si le futur débat sur le nucléaire doit ressembler au Grenelle de l'environnement, ce n'est pas la peine."
Cheb Mami en liberté conditionnelle le 23 mars
Cheb Mami, la star algérienne du raï, devrait être mis en liberté conditionnelle le 23 mars, après que sa demande en ce sens ait été accordée par le tribunal d’application des peines de Mulun, rapporte Le Point. Il avait été condamné à 5 ans de prison en 2009 pour violences conjuguales.
Deux marches prévues ce week-end à Alger
Une marche de jeunes est programmée ce samedi à Alger et une seconde du Comité national des chômeurs dimanche, apprend-t-on sur Europe1. Un appel des jeunes avait été lancé sur Facebook en début du mois. Le Comité national des chômeurs a été créé le 6 février pour revendiquer des droits liés au travail et au salaire minimum.

Benin : un polygame a failli épouser sa fille par erreur
Un polygame âgé de 51 ans résidant à Sèhouè, au Bénin, constate après presque un an de vie de couple que sa quatrième concubine n’était autre que sa fille. Selon le quotidien béninois Le Matin, l’homme aurait été en couple avec la mère de la jeune fille il y a plus de 20 ans, avant de la quitter lors de sa grossesse. C’est au moment où le polygame décida de demander en mariage la jeune fille auprès de ses parents que l’affaire a éclaté au grand jour. Soulagement, le couple n’a pas encore eu d’enfant... Les trois protagonistes, le polygame, la fille et la mère, ont décidé de dissimuler l’affaire pour éviter tout scandale.
Libye : le jounaliste du "Guardian" est libre
Le journaliste du Guardian, Ghaith Abdul-Ahad, arrêté récemment en Libye, a été libéré. Le rédacteur en chef du quotidien britannique, Bill Keller, l’a annoncé sur twitter mercredi soir. Il a tenu à remercier le gouvernement libyen qui l’a assuré "que si (les) journalistes étaient capturés, ils seraient libérés rapidement et indemnes". Quatre journalistes du New York Times en mission en Libye sont toujours portés disparus, selon le quotidien new-yorkais. 
Libye : mais quel est donc ce "lourd secret" qui menace Sarkozy ?
Les internautes y vont chacun de leurs amusantes hypothèses
JEUDI 10 MARS 2011

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Après que Nicolas Sarkozy a reconnu le Conseil National libyen comme seul interlocuteur légitime en Libye, le gouvernement libyen a réagi en affirmant qu’il s’apprêtait à révéler un grave secret qui pourrait entrainer « la chute de Sarkozy ». A quoi doit-on s’attendre ?
Le gouvernement libyen serait-il contrarié ? Jeudi matin, Nicolas Sarkozy, le président français, recevait à l’Elysée des représentants du Conseil National libyen, l’organe politique auto-constitué de la contestation. L’entretien a donné lieu à deux mesures importantes. Premièrement, la France reconnaîtra désormais le Conseil National comme seul interlocuteur légitime. Deuxièmement, Paris et Benghazi – capitale de la contestation libyenne – échangeront des ambassadeurs. Par cette entrevue, Nicolas Sarkozy devient le premier chef d’Etat de l’Union européenne à avoir rencontré les représentants de l’opposition libyenne, à la veille du conseil européen extraordinaire prévu à Bruxelles sur le sujet. La réponse de Tripoli ne s’est pas fait attendre. Sans doute fâché d’avoir perdu un « ami » et soutien, le clan Kadhafi a fait savoir, par la voie de la télévision officielle, qu’il "détenait un lourd secret en lien avec le financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et susceptible d’entrainer sa chute". Coup de bluff ou réelle pression ? En moins d’une heure, ce jeu de Poker menteur a provoqué l’excitation des internautes.
Suppositions des internautes
Les internautes font preuve d’une grande imagination sur le site de micro-blogging Twitter. Parmi les centaines de messages recensés en utilisant le mot clé #kadhafisecret, on apprendrait en vrac que "Nicolas Sarkozy est en réalité un sans papier Hongrois" ou bien qu’il "est arabe, son vrai nom est Sakr el Kourzi, de la ville de Korza, au sud de Tripoli". Un internaute croît savoir que le président français est "le fils caché de Kadhafi" et qu’il vient d’envoyer au Guide libyen le SMS suivant, "Mouammar, si tu dis rien, j’annule tout". Un autre internaute bien informé nous explique que "Sarkozy a vendu la France à la Libye pour financer sa campagne de 2012". Les suppositions ne manquent pas, chacune moins sérieuse que la précédente. Seul un micro-message se dégage de l’ire collective et touche de près les financements politiques : "Et si cela avait un rapport avec les attentats de Karachi ?". Si le gouvernement libyen est contrarié, le président français va peut-être le regretter.
Côte d’Ivoire : massacre à Abobo
Près de 30 civils tués dans une attaque des forces pro-Gbagbo

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les violences à Abidjan s’intensifient. Les forces armées du président sortant Laurent Gbagbo ont mené jeudi une sanglante attaque à l’arme lourde contre le quartier d’Abobo. Bilan : près de 30 morts, selon l’ONU qui parle de "crime contre l’humanité". De nouveaux tirs ont été entendus durant la nuit dans ce quartier favorable à Alassane Ouattara.
Abobo ne connait plus de répit. Le quartier le plus peuplé d’Abidjan, fief d’Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale, a fait jeudi l’objet d’une attaque sanglante par les forces armées du président sortant Laurent Gbagbo. Au moins six obus se sont abattus sur le marché faisant 25 à 30 morts parmi les civils et 40 à 60 blessés, selon les Nations Unies. « J’étais assise dans la cour, le premier tir a commencé, j’ai entendu boum, puis un deuxième boum. Je suis sortie et j’ai vu les gens en train de courir, il y avait des blessés. Ils disaient que les forces pro-Gbagbo attaquaient », a raconté à l’AFP une habitante d’Abobo. « J’ai fui ma maison avec mes enfants pour nous mettre dans les maisons plus loin dans le quartier », a souligné une autre. Des tirs à l’arme lourde ont à nouveau été entendus cette nuit.
Gbagbo crie au complot
Pointé du doigt, le camp du président sortant Laurent Gbagbo a démenti ce vendredi toute implication de ses forces. « Pour nous, c’est un vrai complot. On était en Conseil des ministres et c’est à la sortie que nous apprenons que les soldats de l’armée régulière ont tiré sur la foule », a déclaré le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello.
Plus de 200 000 personnes, sur une population estimée à 1,5 million, ont déjà fui les tueries dans le quartier, selon l’ONU. Mais Abobo n’est pas la seule zone en proie à des violences. Des tirs à l’arme lourde ont notamment été entendus dans le quartier administratif d’Adjamé et de Cocody où se trouve le siège de la télévision publique ivoirienne RTI.
L’Onu condamne
Ces violences ont été condamnées par l’ONU. La porte-parole du Haut commissariat de l’ONU a indiqué ce vendredi que l’attaque perpétrée jeudi par les forces armées de Laurent Gbagbo pourrait constituer un « crime contre l’humanité ».
De même, Hamadoun Touré, le porte-parole de la mission de l’ONU en Côte d‘Ivoire, qui a envoyé une équipe sur place pour constater les faits, a exprimé son « indignation devant de telles atrocités contre des civils innocents. Les auteurs de ces exactions ne sauraient rester impunis ». Quant au camp Ouattara, il a aussi accusé jeudi Laurent Gbagbo et ses services de sécurité de crimes contre l’humanité.
Libye : l’Onu opte pour la force contre Kadhafi
Une zone d’exclusion aérienne sera mise en place

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le Conseil de sécurité des Nations a donné son aval ce jeudi soir pour l’usage de la force en Libye. Les Etats membres pourront lancer des frappes aériennes contre les forces pro-Kadhafi pour protéger Benghazi, le fief des insurgés.
Les Nations unies ont autorisé l’usage de la force ce jeudi soir en Libye. Le Conseil de sécurité autorise les Etats membres « à prendre les toutes les mesures nécessaires » pour « protéger les civils et les zones peuplées de civils sous la menace d’attaques en Jamahiriya arabe libyenne, y compris Benghazi, tout en excluant une occupation par la force ». La résolution permet l’instauration « d’une zone d’exclusion aérienne de la Jamahiriya arabe libyenne afin de protéger les populations civiles ».
La décision a été accueillie à Benghazi, fief de l’opposition libyenne par des tirs de joie. La résolution, portée par la France, le Royaume uni et le Liban représentant la Ligue arabe, a été votée par 10 des 15 membres du Conseil de sécurité. La Chine, l’Allemagne, la Russie, le Brésil et l’Inde se sont abstenus. « Cette résolution traduit une attitude agressive de la communauté internationale, qui menace l’unité de la Libye et sa stabilité », a confié à l’AFP le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khaled Kaïm. Il estime que cette décision est un « appel aux Libyens à s’entretuer ».
France contre Libye
«  Préparez-vous, nous arrivons dès ce soir », avait lancé quelques heures plus tôt Mouammar Kadhafi aux habitants de Benghazi, lors d’un message retransmis par la télévision libyenne. Le dirigeant libyen a prévu d’attaquer jeudi soir le bastion de l’opposition et où se réfugie le Conseil national de transition (CNT), organe représentatif des insurgés libyens, reconnu par la France.
L’armée libyenne a aussi menacé de représailles « tout acte militaire étranger » sur le territoire libyen. « L’ensemble du trafic aérien et maritime de la Méditerranée à des dangers , et des (installations) civiles et militaires deviendront des cibles de la contre-attaque libyenne », d’après l’un des communiqués lus à la télévision nationale.
La France, qui a présenté la résolution par la voix de son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, serait prête à lancer des raids aériens ciblés dans la nuit de jeudi à vendredi.