jeudi 9 février 2012

Une marche stoppée nette

La marche des partis de l’opposition qui devait les conduire jusqu’au Ministère de l’Intérieur n’a pas pu dépasser la poste de Médina où les forces de l’ordre les ont obligés à s’arrêter.

La devanture de l’université Cheikh Anta Diop a été le point de ralliement des partis membres du M23, ce matin, pour exiger le retrait de la candidature de Wade à la présidentielle. En milieu de matinée, les sympathisants des différents partis s’étaient signalés en venant en masse. Sur place, une forte présence policière est notée.

Parmi les leaders politiques on a noté la présence d’Idrissa Seck, de Youssou Ndour, d’Ibrahima Fall, de Cheikh Tidiane Gadio, d’Ousmane Tanor Dieng, de Moustapha Niass, de Diouma Diakhaté et de Me El hadji Diouf. Macky Sall qui était déjà absent au meeting de Rufisque n’a pas été aperçu dans cette marche. Et Selon Moustapha Niasse le choix porté sur l’Université de Dakar n’est pas un hasard.

A 11 heures passées de quelques minutes, le cortège humain s’ébranle vers le Ministère de l’Intérieur. Les slogans, les cris pour le départ de Wade retentissent. Mais une fois arrivés à hauteur de la poste de Médina, le cortège bute sur des policiers armés jusqu’aux dents et qui leur intime l’ordre de retourner sur leurs pas. Les leaders politiques acceptent mais de jeunes manifestants, excités, tiennent à poursuivre la marche. Ils sont allés jusqu'à traiter leurs leaders de «Goor Djiguéne » (d’homosexuel).

dimanche 5 février 2012

le veto sino-russe à l'ONU donne au régime un "permis de tuer"

Pour le Conseil national syrien, qui regroupe la majorité des courants d'opposition à Bachar al-Assad, le veto de Moscou et de Pékin à un projet de résolution du Conseil de sécurité sur la Syrie donne au régime un "permis de tuer dans l'impunité".

samedi 4 février 2012

La Russie et la Chine opposent leur veto au projet de résolution de l'ONU

Pour la seconde fois, la Russie et la Chine ont opposé leur veto au projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui condamne la répression en Syrie. Les 13 autres pays du Conseil ont voté en faveur du texte.