vendredi 8 juillet 2011

Interview avec Moustapha Samb SAES

MOUSTAPHA SAMB ENSEIGNANT AU CESTI ET PORTE PAROLE DU SAES

« Je ne fais pas de fixation sur un poste »

Candidat malheureux à la direction du Cesti pour la seconde fois, c’est un Moustapha Samb d’une mine amère qui s’est prêté à nos questions. Pour lui, il ne fait aucun doute que c’est le Gouvernement qui est derrière la victoire de son adversaire M. Ibrahima Sarr.
Entretien.

M.Samb comment avez-vous accueilli votre défaite lors de l’élection du directeur du Cesti ?

Vous savez moi, je ne vis pas dans la peau de quelqu’un qui a été défait. C’est un semblant d’élection qui s’est passé. Maintenant les tenants et les aboutissants tout le monde le sait. Le gouvernement a fait son choix en estimant que je suis le candidat du SAES alors que ce n’est nullement le cas. Je n’ai jamais eu de fixation sur un poste dan ma vie. Je voulais tout simplement offrir au Cesti mon expertise. Donc c’est une offre que je voulais faire au Cesti, les gens ne l’ont pas validé et je ne connais pas les raisons. Ce dont je suis responsable personnellement c’est que je n’avais pas bien préparé les élections ici au Cesti. Car, durant le premier semestre je ne dispensais pas de cours au Cesti, j’étais trop pris et absorbé par le Syndicat ce qui a fait que j’étais absent. Entre temps les autres ont occupés le terrain, ont élaboré leur stratégie et ont fait ce qu’ils ont fait. Et, le Gouvernement me considérant, en tant que porte-parole du SAES, comme quelqu’un qui tire sur lui. Donc il était hors de question pour lui, de soutenir ma candidature. Il a opté pour l’autre candidat, j’ai pris acte et la vie continue. J’ai des ambitions qui dépassent le cadre du CESTI. Après l’élection j’ai félicité mon adversaire sans rancune.

Pourquoi vous n’avez pas battu campagne à l’école ?

Je vous ai dit qu’à un certain moment j’étais très occupé par le SAES, mais je reconnais quelque part aussi que je suis un peu fautif sur ce point, il y a une part de négligence de mon côté que j’accepte également.
Si vous étiez élu quels seraient les principaux points de votre programme que vous alliez mettre en œuvre ?

Cela est un fait esquissé dans mon manifeste, je ne vais pas revenir sur cela. Puisque le CESTI a fait son choix, ils n’ont qu’à assumer leur responsabilité. Et je souhaite que M. Sarr soit un bon directeur pour le CESTI. De toute façon le CESTI méritera le directeur qu’il aura choisi qu’il soit bon ou mauvais. Mais, je souhaite qu’il soit bon. « Les peuples n’ont que des dirigeants qu’ils méritent comme disait un penseur », même si on m’avait nommé 1er ministre du Sénégal cela ne me surprendrai pas et ne m’empêcherai pas d’avoir les pieds sur terre. Parce que, des gens sont nommé ici matin, midi, soir. Je ne dis même pas qu’on est meilleur qu’eux mais mieux, je dirai qu’on peut les enseigner. Je ne sous estime pas le CESTI. J’ai été candidat pour la direction, le sous-estimer c’est me sous-estimer moi-même. Mais je dis simplement que le poste de directeur du Cesti n’est pas un poste de grande envergure.

Il parait que certaines personnes comme le recteur vous avaient suggéré de vous désister parce que vous n’aviez aucune chance. Pourquoi avoir maintenu votre candidature ?

Le recteur m’a dit qu’il a reçu des pressions de partout et qu’on lui a dit que le gouvernement ne votera pas pour le candidat du SAES. Je lui ai dit que je ne suis pas le candidat du SAES mais de Moustapha Samb moi-même. Il ne faut pas assimiler ma candidature à celle du SAES. Pour moi, si le gouvernement a pris position, ce n’est plus la peine d’organiser des élections. Et que je ne vais pas retirer ma candidature, j’irai jusqu’au bout. J’ai dis au Recteur ‘’Faites ce que vous voulez avec votre gouvernement. J’en prends acte et j’assume toutes mes responsabilités quelques soient les conséquences’’. Pour moi, l’objectif c’était de se présenter mais ni de gagner ni de perdre. C’était d’aller jusqu’au bout. Les choses se son terminées comme vous le savez, j’ai félicité M. Ibrahima Sarr en ne tenant pas compte de ce qui s’est passé. Je sais toutes les connivences du début à la fin.

Est ce que vous étiez surpris du résultat avec les deux (02) voix que vous avez eu ?

Je n’étais pas aussi du tout surpris des résultats car, on m’a appelé le vendredi pour tout me dire. Vous ne savez pas aussi comment se passe les élections au CESTI. A chaque élection, le candidat du gouvernement remporte toutes les voix et son adversaire n’a qu’une ou deux voix, parfois même c’est zéro voix. Donc pour moi deux voix c’est déjà trop. Les deux voix que j’ai eues se sont des gens libre d’esprit, des électrons libres si je puis m’exprimer ainsi, qui me les ont données et je les connais. Si le gouvernement ne prend pas position on peut dire qu’il y a élection mais autrement, on ne peut parler d’élection. Le candidat du gouvernement est le candidat de tout le monde. Et il gagne toujours. Jamais un directeur du CESTI n’a gagné le CESTI. Omar Diagne ancien directeur a fait trois fois les élections et il a perdu deux fois. Donc les voix du CESTI comptent peu.

Il se dit que votre relation avec vos collègues ne sont pas bonnes qu’en est-il ?

Je ne me souviens pas d’avoir de mauvaises relatons avec mes collègues.

Le SAES est encore en mouvement. Qu’est ce qui l’explique ?

Lors de la première grève au mois de mars dernier, nous avons signé un protocole d’accord avec le Gouvernement. Mais il ne l’a pas respecté. Il fait dans le dilatoire. C’est la raison pour laquelle nous l’avons menacé en boycottant les examens.
Entretien réalisé par :
Aissatou Diop Tall

la loi sur les transactions electronique


Conformément aux objectifs, la loi d’Orientation sur la société de l’information (LOSI), la présente loi relative aux transactions électroniques vise, de façon globale, à favoriser le développement du commerce par les technologies de l’information et de la communication en posant des règles précises. Le nombre de transactions électroniques est en constante augmentation. Les aspects juridiques ont été trop souvent considérés comme un frein à leur développement et leur importance sont très faible au Sénégal. Elle vise à assurer la sécurité et le cadre juridique nécessaire.
 Les personnes qui travaillent dans la technologie doivent faire savoir aux clients qu’il ya des moyens de restreindre l’accès à certains services ou au moins de les sélectionner. Les personnes visées au point 1 et 2 ne sont pas obligées de surveiller les informations qu’elles transmettent, mais elles ont l’obligation d’informer les autorités en cas de toutes activités illicites.
 Le juge compétant peut prescrire un déféré à toute personne citée au point 1 et 2. Les personnes éditant à titre non professionnel un service peuvent ne tenir à la disposition du public pour garder leur anonymat.
Le commerce électronique est l’activité économique par laquelle une personne propose ou assure, à distance et par voie électronique, la fourniture la fourniture de biens et la prestation de services.  Sans préjudice, toute personne qui exerce l’activité définie à l’article 8 de la présente loi est tenue d’assurer  la fourniture de biens.
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